Aller au contenu principal

Prélude africain

00:00

Synopsis

Le film débute par des gravures de l'époque esclavagiste. Dès le générique, on peut voir des dessins de porteurs attachés par le cou ou les pieds, puis des hommes attachés par le cou à un arbre.
Sur une gravure de guerriers noirs tirant à l'arc sur des militaires blancs, le commentaire explique que l'"Afrique centrale était dominée par lespillages, le cannibalisme et les guerres tribales". Sur des images de la forêt vierge, le commentaire évoque l'inaccessibilité du territoire. Ensuite, sur des images d'un cours d'eau, le texte explique comment par la fleuve Congo et sesaffluents, les pionniers pénétrèrent jusqu'au coeur du Congo. Sur des images d'une famille décharnée et malade, on nous dit que les maladies décimaient lespopulations, et que celles-ci étaient livrées à la superstition (l'homme couché porte une corde autour de la taille, censé le protéger du mal). Sur des images d'un forgeron traditionnel fabriquant du cuivre en forme de croisettes, on insiste sur l'état préhistorique du pays à l'époque de la révolutionindustrielle dans le reste du monde. Viennent ensuite des images de danseurs etde masques, accompagné du commentaire : "lieu de rythme et d'obsession,lieu par excellence de sorcellerie". Sur des images de porteurs, courantavec des bagages, le commentaire évoque l'arrivée de Stanley, suivi de nombreuxexplorateurs et missionnaires.

Ici se termine l'évocation historique. On passe ensuite à un inventaire exhaustif des réalisations coloniales : les écoles, les universités,(découverte de machines et de technologie : images d'étudiants devant des microscopes et des machines à écrire), les écoles professionnelles formant des ouvriers (images d'usine textile, et divers ateliers). Le sous-sol est exploité. Fonderie de cuivre, exploitation du diamant et de l'étain. Accessibilité du Congo au monde. Les ports de Matadi et de Léopoldville (vuesaériennes) : quais, hangars, bateaux, grues. Construction d'un réseau routier, de ponts. Création d'un réseau d'aéroports pour les connexions locales et intercontinentales (arrivée d'un avion Sabena). Modernisation des trains. Construction de barrages et de centrales hydro-électriques. Dans l'agriculture, lutte contre l'érosionpermettant le développement de plantations diverses (maïs, caféiers). Elevage. Amélioration de la santé de la population par la création d'un réseau d'hôpitaux à travers le pays. L'institut Princesse Astrid à Léopoldville. Examens médicaux divers (dentiste, maternité, interventions chirurgicales). La lutte n'est d'ailleurs pas terminée : la lèpre existe toujours (une religieuse soignant un malade). Magasin de stockage de médicaments à Léopoldville.
La lutte pour l'hygiène implique les désinfections par pulvérisateurs tant dans les villages, qu'à grande échelle, par hélicoptère au-dessus de Léopoldville. Ensuite des images de cités construites pour la population noire, les maisons à deux étages, les avenues bordées d'arbres, la boîte postale. Puis la modernité de Léopoldville, les grands buildings (bâtiment SYNKIN) les avenues, les automobiles, les cyclistes, les autobus. Enfin, la pratique de sports hérités de l'Occident : course cycliste, football. Enfin, vues aériennes d'un grandstade, avec démontrations de gymnastique et défilés.

Ce film a pu être réalisé grâce à la documentation d'Inforcongo.

Fiche technique

Aubinet, R.. Technicien son

L H Dubuisson; P De Jongh. Montage image

Delmée J.M. (Commentaire) dit par Delmée J.M.. Autres

Réalisateur :

Réalisateur inconnu

Date :

1958

Durée :

17

Type :

Court métrage

Catégorie

Aucune

Thème

Politique, Relations internationales & Mondialisat

Ruralité & Urbanisme

Histoire & Géopolitique

Genre

Documentaire

Numérisé

Oui

Numéro unique

AVC-CIN-AE361