C'est pas sorcier : le vol à voile - les dirigeables - les avions de chasse - les hélicoptères

Synopsis

Le vol à voile : ça plane pour les sorciers

Un avion sans moteur ni hélice, qui vole de ses propres ailes, silencieux et libre comme l’air... Fred, Jamy et Sabine sont allés planer au dessus des très belles Alpes de Haute Provence pour nous faire découvrir un sport riche en sensations fortes : le vol à voile. Ils sont au Centre National de Vol à Voile, à Saint-Auban. Entourés des champions du monde de la discipline, ils nous expliquent les mystères physiques et techniques de ces planeurs qui plongent la tête la première dans les airs pour atteindre leur vitesse de croisière. Nous découvrons avec eux comment les pilotes se servent des ascendances thermiques - des colonnes d’air chaud qui montent du sol - et des vagues que forment les masses d’air au-dessus des reliefs pour calculer leur trajectoire et prolonger la durée de leur vol.

Les dirigeables, navires du ciel

L'équipe de C'est pas sorcier a eu le privilège de voler à bord du Zeppelin NT, un dirigeable dernier cri qui ouvre une nouvelle ère dans l'histoire de ces engins.

Les premiers dirigeables, sortes de saucisses volantes et maladroites, sont apparus il y a un peu plus de cent ans. Dans les années trente, ce sont désormais de véritables navires des airs qui sillonnent le ciel à cadence régulière. Presque aussi gros que le titanic, ils effectuent des tours du monde en 12 jours, partent à la conquête du pôle nord et surtout embarquent des centaines de passagers pour des croisières de luxe entre New York et le vieux continent.

Mais l'aventure s'interrompt brusquement lorsque, en 1937, le Hindenburg – le plus gros dirigeable de tous les temps – s'embrase en quelques secondes dans le ciel de New York. Seuls de petits dirigeables, destinés pour l'essentiel à des opérations publicitaires, survivront jusqu'à aujourd'hui.

Avec le Zeppelin NT, la firme allemande Zeppelin – mère du fameux Hindenburg – espère relancer le transport régulier de passagers. D'autres travaillent à faire de cet étrange appareil le mode de tranport de très lourdes charges le plus écologique et le plus économique de demain.

Les avions de chasse

Fred et Jamy arrêtent leur camion à la base aérienne de Tours où sont formés tous les pilotes de chasse français. Ils nous emmènent également au centre d'essais en vol d'Istres où est testé le tout dernier avion de chasse construit par Dassault : le Rafale.
Fred se prépare à voler sur un Alphajet de l'Ecole de Chasse. Il suit l'entraînement des pilotes, assiste au briefing avant une séance de vol et teste un simulateur de siège éjectable. Son Alphajet se lance dans une série d'acrobaties : vol sur le dos, tonneaux, boucles. Fred va encaisser des accélérations de plus de 5 "G".
A la base aérienne de Istres, il découvre le Rafale et s'installe aux commandes de l'avion pour mieux nous expliquer son fonctionnement. Il essaye le nouveau casque Topsight qui permet au pilote de visualiser des informations directement sur sa visière. Enfin, nous ferons le point sur l'évolution des avions de chasse.

Les hélicoptères

Nous allons voler à bord des hélicoptères de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre et nous irons chez Eurocopter, premier fabricant d'hélicoptères en Europe.
Fred expérimente le pilote d'une Gazelle, petit hélicoptère très maniable. Il nous montre comment décoller, rester sur place, manoeuvrer... Nous assisterons à un vol tactique avec une patrouille de Gazelles ainsi qu'à un vol de nuit grâce aux jumelles de vision nocturne.
Jamy nous expliquera comment faire voler un objet plus lourd que l'air, comment l'hélicoptère décolle et se dirige et pourquoi il ne peut pas aller au-delà de 400km/heure.